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Allaitement et prise de médicaments : faut-il vraiment tout arrêter ?


Introduction


Quand une mère qui allaite tombe malade, la première inquiétude surgit souvent :

“Est-ce que je peux prendre ce médicament sans risque pour mon bébé ?” Entre les notices alarmantes, les conseils contradictoires et les peurs de “polluer” son lait, beaucoup arrêtent brutalement l’allaitement — parfois sans raison médicale. Pourtant, dans la grande majorité des cas, l’allaitement peut se poursuivre en toute sécurité, même avec un traitement.

1. Pourquoi les notices des médicaments inquiètent à tort les mères allaitantes


Les mentions “déconseillé pendant l’allaitement” sont souvent par précaution juridique, pas parce que le médicament est réellement dangereux. Les études sur les femmes allaitantes étant rares, les laboratoires préfèrent ne pas s’engager. Résultat : les mères sont mal informées, et les professionnels parfois hésitants.

👉 Or, la quantité de médicament qui passe dans le lait est souvent minime, voire négligeable.


2. Où trouver une information fiable ?

Heureusement, il existe des ressources de référence :

  • 💻 Le Centre de Référence sur les Agents Tératogènes (CRAT) : base de données officielle, régulièrement mise à jour, consultable librement.

  • 📱 LactMed (en anglais) : base scientifique internationale sur les médicaments et l’allaitement.

  • E-lactancia: base de données également très complète, avec une lecture simple pour les mères

  • 👩‍⚕️ Les consultantes en lactation, sages-femmes ou médecins formés en allaitement peuvent vous aider à évaluer chaque situation.


💡 Astuce : avant d’arrêter d’allaiter ou de refuser un traitement, vérifiez toujours sur ces sites ou demandez à un professionnel formé.


3. Les grands principes de sécurité


  • La plupart des antalgiques courants (paracétamol, ibuprofène) sont compatibles.

  • Les antibiotiques les plus prescrits aussi, à quelques exceptions près.

  • Certains médicaments nécessitent simplement un ajustement de dose ou un choix d’alternative.

  • Quelques rares substances sont vraiment contre-indiquées, mais des solutions existent (remplacer le médicament, tirer son lait temporairement, etc.).


4. Comment en parler avec son médecin ou pharmacien ?


Beaucoup de professionnels ne sont pas formés spécifiquement à l’allaitement. Tu peux :

  • Mentionner que tu souhaites poursuivre ton allaitement.

  • Citer le CRAT comme référence fiable.

  • Demander : “Existe-t-il une alternative compatible avec l’allaitement ?”


Cela aide souvent à ouvrir le dialogue de manière constructive.


5. En cas de doute ou de traitement prolongé


Chaque situation est unique. Si un traitement au long cours est envisagé, un accompagnement individualisé est essentiel.Une consultante en lactation peut aider à :

  • Évaluer les risques réels selon le médicament, l’âge du bébé, la fréquence des tétées.

  • Trouver des solutions pour maintenir la lactation si une pause temporaire est nécessaire.

  • Accompagner vers un sevrage en douceur pour la mère et l'enfant.


Conclusion

Allaitement et prise de médicaments ne sont pas incompatibles — loin de là.

S’informer à partir de sources fiables permet d’éviter des sevrages précipités et de préserver un allaitement serein. N’hésitez pas à demander de l’aide : vous n’êtes pas seule dans ces questionnements.



Et si tu cherches de l'aide pour ton allaitement, je suis là pour t'accompagner:



accompagnement à la parentalité
Je suis Marine, Accompagnante Parentale à Cluses (74), et Maman de 2 enfants. Je t'accompagne pour une parentalité sereine et épanouie. 🐣

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